Conférence de David Auclair sur l’éducation

Pour le prochain séminaire du groupe, nous aurons le plaisir de recevoir David Auclair, candidat au doctorat à l’UQAM et auteur de La bio-logique du nouveau management à l’école (Nota bene, 2016), qui donnera une conférence intitulée :

Moralité, autorité et normalité : analyse des transformations éducatives dans les sociétés occidentales depuis le milieu du XIXe siècle

Cette conférence aura lieu le 22 mars prochain, dès 14h, à la salle 5020 du pavillon Aquin de l’UQAM. 

Lien fbook: https://www.facebook.com/events/2258577374414135/

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Conférence sur la réception de Hegel

Hegel_by_SchlesingerLe collectif Société a le plaisir de vous inviter à une conférence donnée par Mohamed Amine Brahimi, candidat au doctorat à l’EHESS, et Laurent Alarie, candidat au doctorat à l’École d’études politiques, Université d’Ottawa, qui s’intitule :

« La pensée de Hegel au Québec : une réception philosophique équivoque« 

La conférence aura lieu vendredi le 22 février 2019 à 14h, à la salle 5020 du pavillon Aquin, à l’UQAM. Le résumé de cette conférence se trouve plus bas, et l’affiche de l’événement est en lien ci-bas également.

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« Bien que l’apport de Hegel soit important dans le paysage philosophique canadien, peu d’études ne se sont donné la peine d’analyser la réception du philosophe allemand dans l’espace québécois. Notre présentation n’a pas la prétention de combler cette lacune, mais bien de brosser un portrait large de sa réception au Québec. Sur la base de matériaux de première main, entretiens avec des intellectuels et archives personnelles sur l’enseignement universitaire, nous retraçons l’évolution de la réception québécoise du philosophe de Stuttgart. La présentation se divise en deux parties. La première partie est consacrée à l’enseignement de la philosophie, du tournant du vingtième siècle aux années 1960. On cherche alors à dégager les traces de la réception de Hegel qui, de prime abord, parait quasi inexistante. C’est à travers des sources mineures, en marge des manuels autorisés que nous trouvons une vie intellectuelle qui évolue malgré l’orthodoxie de la pensée thomiste. L’étude de la réception de Hegel permet alors de questionner une historiographie qui tend à hypostasier la puissance tutélaire de la scolastique sur l’enseignement. La seconde partie tente de rendre compte de la présence du philosophe dans la recherche à partir des années 1970. Des utilisations contemporaines, nous portons notre regard sur trois figures intellectuelles s’étant approprié le philosophe : George Di Giovanni, Michel Freitag et Charles Taylor. De ces trois perspectives émergent des pôles de recherche qui contrastent autant par leur originalité que par leur différence. Di Giovanni et Freitag nous permettent d’illustrer l’évolution de la référence hégélienne au sein du champ académique. Taylor, quant à lui, nous permet de comprendre de quelle manière la philosophie de Hegel peut être mobilisée dans l’espace politique.  » (M.A.B et L.A.)

Affiche Séminaire Brahimi-Alarie

Conférence de Gilles Labelle

Le collectif Société a le plaisir de vous inviter à une conférence donnée par Gilles Labelle, professeur à l’École de pensée politique à l’Université d’Ottawa, intitulée :

« Le retour des choses politiques ? Lecture de Miguel Abensour »

L’exposé, dont le résumé est présenté plus bas, sera suivi de l’intervention d’Éric Martin, professeur au Cégep Edouard-Montpetit et auteur de Un pays en commun (Écosociété, 2017), qui agira comme discutant.

La conférence aura lieu vendredi le 25 janvier 2019 à 14h, à la salle 5020 du pavillon Aquin, à l’UQAM. 

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Résumé: « Le point de départ de mon exposé sera une formule pour le moins énigmatique de Claude Lefort : « Le politique se révèle […] dans [un] double mouvement d’apparition et d’occultation » (Essais sur le politique, 1986, p. 19). Les « choses politiques », suivant l’expression de Miguel Abensour qui reprend cette formule pour la problématiser, sont éminemment fragiles, disposées à disparaître au moment même où elles apparaissent. Il s’agira d’abord d’interroger ce que peut vouloir dire un tel énoncé, de se demander non seulement ce que peut signifier la disparition des choses politiques mais également ce que sont les ressorts d’une telle disparition. Ensuite, il s’agira, dans un contexte où la régulation des sociétés est censée dépendre de l’association malaisée entre des « processus sans sujet » et des mouvements d’indignation morale supposés compenser les effets induits par ces processus, de poser la question du sens que peut avoir le retour des choses politiques – par exemple des catégories qu’on pourrait mobiliser pour penser ce retour. L’exposé sera organisé autour de l’ouvrage paru à l’automne : L’écart absolu : Miguel Abensour (Paris, Sens & Tonka, 2018). » (G.L.)

Affiche du séminaire de Gilles Labelle

Conférence de Gordon Lefebvre

Pour le premier séminaire de l’année académique, le collectif Société a le plaisir de vous inviter à la conférence de Gordon Lefebvre, enseignant retraité, qui portera sur :

Les visages du marxisme au Québec, 1950-1990

 

La conférence aura lieu vendredi le 21 septembre prochain à 14h, à la salle 5020 du pavillon Aquin, à l’UQAM.

« Caricaturé au point d’être méconnaissable, le marxisme joue encore le rôle de repoussoir, et cela finit par reléguer aux oubliettes le fond des idées qui fait l’intérêt de la pensée de Marx. Aussi faut-il éviter de limiter à la fixité de ses « états » notre lecture de sa réception dans notre culture. Dès 1933, dans sa critique d’un ouvrage d’Édouard Montpetit, Louis Dantin dénonçait le silence entourant Marx : « Conçoit-on que, dans un exposé des écoles économiques, Karl Marx ne soit même pas nommé ? La figure qui, en fait, la domine par son influence et la répercussion de sa pensée est entièrement absente du tableau. Le socialisme entier est traité comme quantité nulle ; son spectre ça et là se dresse sous le nom d’étatisme, mais pour être illico relégué parmi les fantômes. » Trente ans après ce constat, le marxisme a trouvé de nombreux critères d’expression empruntant divers visages pour faire sa percée dans notre société. De Parti pris à la dissolution d’En lutte !, des partis et des revues l’ont porté, n’épargnant aucune institution, y compris l’Église aux prises avec ses Chrétiens pour le socialisme. La critique marxiste des années 1950 à 1990 a abordé tous les thèmes : le nationalisme, le syndicalisme, l’école, le féminisme, la famille, le logement, la presse, etc.

 

Le poids des souvenirs ne suffirait pas à rendre compte de l’expérience de cette époque. C’est pourquoi je concentrerai mon exposé sur les nœuds polémiques auxquels ma génération a dû faire face. Souvent encapsulées dans les expressions « question nationale et question sociale », les questions s’imbriquaient comme des poupées russes. Elles surgissaient dans l’action et, à chaque tournant, sollicitaient notre engagement : action violente ou non violente ? État canadien ou État québécois ? Socialisme au Canada ou au Québec ? Mouvement ou parti ? Parti d’avant-garde ou parti de masse ? Centralisme ou pluralisme ? Action syndicale partisane ou non partisane ? Je témoignerai aussi des difficultés rencontrées dans mon apprentissage et dans mon enseignement du marxisme au sein du CFP (Centre de formation populaire) et au sein de l’UQAM. » (G.L.)

Obtenir le document des citations relatives à la conférence

Audio du colloque Marx

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Vous trouvez ici les bandes audio du colloque Marx: critique du capital et de la société des 22-23 mai 2018 à l’UQAM, organisé par le Collectif Société à l’occasion du bicentenaire de naissance de Karl Marx.

 

 

  • Grande conférence d’ouverture: Marx et le noyau dialectique de la critique par Olivier Clain
  • De la production au travail: changement de paradigme chez Marx par Franck Fischbach
  • Esquisse d’une critique de la lecture de Hegel par le jeune Marx par Jean-François Filion
  • Marx, Proudhon et la misère de la philosophie par Eric Martin
  • Marx, l’industrie et son désoeuvrement par Émilie Bernier
  • Marx, penseur de la technique? Réflexion à partir des Grundrisse et du Capital, Maxime Ouellet
  • L’éternelle saison des amours: les actifs intangibles et la subsomption virtuelle de la pratique sociale au capital, par Eric N. Duhaime
  • Moloch inc., la vérité du capital financier et son procès spécifique de subsomption de l’accumulation: Eric Pineault
  • Sous la lumière de la notion de classe chez Marx: la nouvelle polarisation des débats féministes québécois, par Samie Pagé-Quirion
  • Art/ marchandise. Lecture du Chapitre 1 du Capital en pensant à l’art d’aujourd’hui; ou serait-ce le contraire?, Pascale Bédard
  • Phénoménologie de l’Esprit pétrifié, la théorie de l’organisation capitaliste chez Marx, François L’Italien

Eric Pineault: De la Grande Accélération à l’ère de l’Anthropocène

Pineault-site

https://www.facebook.com/events/106572463533935/

Le collectif Société a le plaisir de vous inviter à la conférence d’Éric Pineault, professeur au département de sociologie de l’UQAM, intitulée :

« De la Grande Accélération à l’ère de l’Anthropocène »

Le séminaire aura lieu vendredi 27 avril 2018, dès 14h, à la salle 5020 du pavillon Aquin, à l’UQAM.

Le résumé de la conférence est présenté ci-bas

Parution de l’ouvrage « Un pays en commun »

Loin d’être dépassée, l’idée de souveraineté est de retour à l’avant-scène. Mais plutôt que d’abandonner ce « retour » de la nation aux mains des populismes de droite, il est grand temps de réarticuler question sociale et question nationale dans une perspective émancipatrice. En revisitant les écrits des Aquin, Vadeboncoeur, Dumont, Rioux, du Front de libération des femmes et de Parti pris, Eric Martin réactualise le slogan des années 1960-1970 «Socialisme et indépendance». Socialisme au sens de démocratisation de l’économie, mais aussi d’une société orientée vers la justice et le bien commun. Indépendance parce qu’aucun projet à visée émancipatrice ne peut être mis en place tant que subsiste le carcan colonial et impérial du fédéralisme canadien sur les Québécois.es et les Autochtones. Un pays en commun propose de renouer avec un «socialisme d’ici», pour sortir du dialogue de sourds entre inclusifs et nationalistes conservateurs et enraciner au Québec un véritable projet de souveraineté républicain et écosocialiste.

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