Conférence de Marc Chevrier

Le collectif SOCIÉTÉ a le plaisir de vous inviter à notre premier séminaire de l’année, où nous aurons l’honneur et le plaisir d’accueillir Marc Chevrier, professeur au Département de science politique de l’UQAM, qui donnera une conférence intitulée : « L’Empire, d’Athènes à Ottawa (en passant par Vienne) ».

La conférence aura lieu vendredi le 1er octobre 2021 à 13h30.

Voici les coordonnées de branchement à Zoom : 
https://uqam.zoom.us/j/83183091061

Résumé
« Mon exposé reprendra en substance la thèse développée dans mon dernier ouvrage, L’Empire en marche. Des peuples sans qualités, de Vienne à Ottawa (PUL/Hermann, 2019), en y ajoutant quelques considérations supplémentaires inspirées par la lecture de La Guerre du Péloponnèse de Thucydide. Autrement dit, je soutiendrai que l’Empire, en tant que forme politique, voire comme type d’État, n’appartient pas aux temps révolus de la pré-modernité, mais se renouvelle et se raffine avec la modernité, à la faveur des penseurs qui lui ont fourni de nouveaux arguments, ainsi qu’une anthropologie, ou qui l’ont déguisé sous d’autres habits, comme la notion juridique de fédération, censée être antinomique de l’empire, mais qui en reproduit la dynamique et les techniques de gouvernement. 
Le Canada, si inoffensif qu’il paraisse, s’avère en fait une forme impériale réussie, héritière des pratiques britanniques de l’empire, augmentées d’un génie idéologique proprement canadien, exprimé dans son multiculturalisme et son libéralisme des droits qui le conduisent à se concevoir comme un cosmos synthétique, intégrant toutes les croyances et punissant les trouble-fêtes de cet ordre éthico-spirituel.  » (M.C.)

Deux podcasts d’introduction à la pensée de Michel Freitag

L’émission de baladodiffusion « Les racines de la liberté » animée par Eric Martin, professeur de philosophie au Cégep St-Jean-sur-Richelieu, a récemment diffusé deux épisodes résumant un texte de Yves Bonny introduisant les lecteurs de « L’Oubli de la société » à la pensée de Michel Freitag. Les épisodes sont disponibles ci-dessous.

Séminaire avec Rolande Pinard

rolande-pinardLe collectif Société a le plaisir de vous inviter à une conférence donnée par Rolande Pinard, chercheure indépendante et auteure de L’envers du travail (Lux, 2018) et La révolution du travail (Liber, 2000), qui s’intitule :
« L’ambiguïté du genre de l’émancipation ouvrière« 
La conférence aura lieu vendredi le 18 octobre 2019 à 14h, à la salle 5020 du pavillon Aquin, à l’UQAM. Le résumé de cette conférence se trouve plus bas.

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La matrice des grandes théories sociologiques contemporaines

daniel

Pour le dernier séminaire du groupe cette année, nous aurons l’honneur et le plaisir de recevoir Daniel Dagenais, professeur au département de sociologie et anthropologie de l’Université de Concordia, qui donnera une conférence intitulée :

La matrice des grandes théories sociologiques contemporaines

Le séminaire aura lieu le 3 mai prochain, dès 14h, à la salle 5020 du pavillon Aquin de l’UQAM.

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Conférence de David Auclair sur l’éducation

Pour le prochain séminaire du groupe, nous aurons le plaisir de recevoir David Auclair, candidat au doctorat à l’UQAM et auteur de La bio-logique du nouveau management à l’école (Nota bene, 2016), qui donnera une conférence intitulée :

Moralité, autorité et normalité : analyse des transformations éducatives dans les sociétés occidentales depuis le milieu du XIXe siècle

Cette conférence aura lieu le 22 mars prochain, dès 14h, à la salle 5020 du pavillon Aquin de l’UQAM. 

Lien fbook: https://www.facebook.com/events/2258577374414135/

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Conférence sur la réception de Hegel

Hegel_by_SchlesingerLe collectif Société a le plaisir de vous inviter à une conférence donnée par Mohamed Amine Brahimi, candidat au doctorat à l’EHESS, et Laurent Alarie, candidat au doctorat à l’École d’études politiques, Université d’Ottawa, qui s’intitule :

« La pensée de Hegel au Québec : une réception philosophique équivoque« 

La conférence aura lieu vendredi le 22 février 2019 à 14h, à la salle 5020 du pavillon Aquin, à l’UQAM. Le résumé de cette conférence se trouve plus bas, et l’affiche de l’événement est en lien ci-bas également.

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« Bien que l’apport de Hegel soit important dans le paysage philosophique canadien, peu d’études ne se sont donné la peine d’analyser la réception du philosophe allemand dans l’espace québécois. Notre présentation n’a pas la prétention de combler cette lacune, mais bien de brosser un portrait large de sa réception au Québec. Sur la base de matériaux de première main, entretiens avec des intellectuels et archives personnelles sur l’enseignement universitaire, nous retraçons l’évolution de la réception québécoise du philosophe de Stuttgart. La présentation se divise en deux parties. La première partie est consacrée à l’enseignement de la philosophie, du tournant du vingtième siècle aux années 1960. On cherche alors à dégager les traces de la réception de Hegel qui, de prime abord, parait quasi inexistante. C’est à travers des sources mineures, en marge des manuels autorisés que nous trouvons une vie intellectuelle qui évolue malgré l’orthodoxie de la pensée thomiste. L’étude de la réception de Hegel permet alors de questionner une historiographie qui tend à hypostasier la puissance tutélaire de la scolastique sur l’enseignement. La seconde partie tente de rendre compte de la présence du philosophe dans la recherche à partir des années 1970. Des utilisations contemporaines, nous portons notre regard sur trois figures intellectuelles s’étant approprié le philosophe : George Di Giovanni, Michel Freitag et Charles Taylor. De ces trois perspectives émergent des pôles de recherche qui contrastent autant par leur originalité que par leur différence. Di Giovanni et Freitag nous permettent d’illustrer l’évolution de la référence hégélienne au sein du champ académique. Taylor, quant à lui, nous permet de comprendre de quelle manière la philosophie de Hegel peut être mobilisée dans l’espace politique.  » (M.A.B et L.A.)

Affiche Séminaire Brahimi-Alarie